Les enfants se trouvent un toit18/12/20242024Journal/medias/journalnumero/images/2024/12/une_2942-c.jpg.445x577_q85_box-0%2C7%2C1265%2C1644_crop_detail.jpg

Leur société

Les enfants se trouvent un toit

Depuis le 10 décembre, à l’appel d’un collectif, des mineurs isolés et sans papiers se sont réfugiés dans une salle de spectacle parisienne, la Gaîté lyrique.

De 200 au départ, ces jeunes, la plupart venus d’Afrique subsaharienne, se sont retrouvés à 300 au bout de quelques jours. Parmi eux se trouvent des jeunes femmes avec leur nourrisson, qui ne peuvent pas vivre dans les rues parisiennes.

Les gestionnaires de cette salle de spectacle ont protesté contre cet hébergement sauvage qui contrarie leur programmation artistique, mais la mairie de Paris est incapable de proposer une solution. Elle avoue même ne plus savoir où héberger tous les jeunes à la rue. Cinq cents sont actuellement logés dans des gymnases, ce qui perturbe les emplois du temps scolaires, et 250 le sont dans d’autres structures. Et c’est sans même parler des adultes.

En région parisienne 1,2 million de mètres carrés de bureaux sont vides depuis plus de deux ans. Mais plutôt que de réquisitionner ce qui appartient à des promoteurs ou à de grandes entreprises, les pouvoirs publics bricolent ou laissent les sans-logis à la rue. Jusqu’à ce qu’ils se trouvent eux-mêmes un toit.

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