Hôpital – Vesoul : les raisons de la colère12/03/20252025Journal/medias/journalarticle/images/2025/03/P15_Gr%C3%A8ve_H%C3%B4pital_de_Vesoul_C_LO.jpg.420x236_q85_box-7%2C0%2C793%2C442_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Hôpital – Vesoul : les raisons de la colère

À l’hôpital de Vesoul, en Haute-Saône, les conditions de travail s’aggravent dans toutes les catégories : médical, paramédical, technique, administratif.

Illustration - les raisons de la colère

Des congés maladie de longue durée ne sont pas remplacés, le manque permanent de personnel met en danger la sécurité des patients. Et de nouveaux cycles de travail imposés par la direction seront mis en place à partir du 1er avril 2025. Ces cycles peuvent s’étendre jusqu’à treize semaines et le repos minimum de 36 heures n’est plus garanti. Quant aux heures supplémentaires de nuit, elles seront supprimées, entraînant une baisse de salaire d’environ 400 euros par mois. Les agents dénoncent également la suppression de la gratification de la médaille du travail, de la prime de Noël pour les enfants et de la possibilité de travailler à 80 %.

Lundi 3 mars, le syndicat CGT a lancé un mouvement de grève pour dénoncer les conditions de travail des agents du GH70 (le groupe hospitalier dont fait partie l’hôpital de Vesoul), et notamment des infirmières du service pédiatrique, en colère contre le manque de personnel et le non-remplacement d’agents en congé longue durée.

Mercredi 5 mars, 308 agents se sont déclarés en grève, sur les 2 700 salariés des quatre sites du GH 70. Comme souvent dans les services de soins, ils ont été assignés. Lundi 10 mars, la CGT et la CFDT ont appelé à un rassemblement de l’ensemble du personnel à Vesoul. Des dizaines d’hospitaliers ont occupé le rond-point devant l’hôpital toute la journée. Ils sont bien décidés à se faire entendre. Sur les 616 inscrits au tableau de service, 494 agents étaient assignés.

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