Macron est aussi allé inaugurer un nouveau commissariat dans les 13^e et 14^e arrondissements, visiter l’extension d’un nouveau bâtiment à la prison des Baumettes et le chantier de la gare Saint-Charles souterraine.

L’accent était mis sur les moyens concernant la police, la justice, la prison pour lutter contre le narcotrafic. Ainsi, sur les sommes promises, une partie a servi à faire venir 300 policiers supplémentaires à Marseille et onze nouveaux magistrats ; deux millions d’euros sont destinés à installer 154 caméras de vidéosurveillance supplémentaires. Mais cette volonté répressive ne résoudra pas les problèmes.

L’ensemble des problèmes, de la pauvreté, du délabrement de nombreux logements, à la disparition des services publics dans les quartiers pauvres, de la nécessaire réhabilitation des écoles à l’insuffisance criante des transports en commun, n’a pas été pris en compte. Si des travaux ont bien été engagés ils ne sont pas à la mesure des besoins.

En fait la politique de restriction des services publics et des subventions aux associations s’oppose aux objectifs affichés par le Président de la République. Les employés du service pénitentiaire pour l’insertion-probation, par exemple, ont manifesté contre le manque de personnel. Et les efforts de modernisation de l’école se réduisent en fait à des mesures expérimentales.