Notre-Dame : en quête d’un miracle11/12/20242024Journal/medias/journalarticle/images/2024/12/P3-3_Macron_petit_bras_ok_Lupo.jpg.420x236_q85_box-0%2C25%2C450%2C278_crop_detail.jpg

Leur société

Notre-Dame : en quête d’un miracle

L’inauguration de Notre-Dame, le 7 décembre, a donné lieu à un spectacle très médiatisé, suivant la volonté de Macron, lancé dans une quête de popularité qui n’avait rien de religieux.

Illustration - en quête d’un miracle

Lors de la cérémonie, 2 400 personnes ont pris place dans la cathédrale, les milliardaires Elon Musk, François Pinault, Bernard Arnault, tout ce que l’Europe compte de familles royales ou princières, des actuels ou anciens chefs de gouvernement, aux premières loges, et Trump, sans lequel le spectacle n’aurait pas été complet. En maître de cérémonie et grand spécialiste du tirage de couverture à soi, Macron s’est adonné à l’emphase qu’il affectionne, vantant « la France des bâtisseurs ».

Après les JO, Notre-Dame était une nouvelle occasion de tenter de faire oublier ses piteuses déconvenues multipliées depuis la dissolution. Mais, obligé de se contenter d’un discours de douze minutes, Macron a dû laisser la place à l’archevêque de Paris et à ses équipes en costumes d’arlequin taillés par un couturier de renom, qui ont aspergé l’édifice d’eau bénite et présenté à la foule les reliques sacrées ramenées à Notre-Dame.

Mais la magie ne dure qu’un temps et il n’y eut aucun miracle : Macron n’a gagné aucun point de popularité après sa prestation.

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