Programmation militaire : de l’argent, il y en a…09/10/20242024Journal/medias/journalnumero/images/2024/10/une_2932-c.jpg.445x577_q85_box-0%2C7%2C1265%2C1644_crop_detail.jpg

Leur société

Programmation militaire : de l’argent, il y en a…

Pour le gouvernement, la recherche d’économies ne doit pas concerner le budget militaire. L’an dernier, les députés ont voté une programmation militaire 2024-2030 en hausse de 100 milliards d’euros.

La hausse de ce budget voué à la guerre ne concerne pas tant le recrutement ou les salaires, que les dépenses en matériel militaire. Pour les produire, deux mille entreprises du secteur de la défense totalisent un chiffre d’affaires de 30 milliards d’euros. S’y ajoutent toutes les entreprises d’autres pays impliquées dans les processus de fabrication. Une dizaine de grands groupes en tirent de copieux bénéfices. Dassault a annoncé 1,6 milliard d’euros de bénéfices en 2023. Le fabricant de missiles MDBA en annonce pour un demi-milliard d’euros. Les groupes Safran et Thales ont réalisé à eux deux près de deux milliards d’euros de bénéfices nets, sans que l’on puisse dire la part exacte du militaire et du civil.

Depuis la guerre en Ukraine, les généraux se préparent à une guerre de « haute intensité ». Les troupes françaises servent dans le cadre des opérations de l’impérialisme américain et de ses alliés, en Ukraine ou au Moyen-Orient. Ainsi, le 1er octobre, Macron a affirmé que l’État français « a mobilisé aujourd’hui ses moyens militaires au Moyen-Orient pour parer la menace iranienne ». C’est-à-dire que l’armée française se situe dans le camp de l’État israélien dans sa guerre contre les peuples de la région.

Le budget de la Défense, que la population paye, n’est autre que celui de la défense des intérêts impérialistes dans le monde.

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