Rectorat de Lyon : premier recul18/12/20242024Journal/medias/journalnumero/images/2024/12/une_2942-c.jpg.445x577_q85_box-0%2C7%2C1265%2C1644_crop_detail.jpg

Leur société

Rectorat de Lyon : premier recul

Dans l’académie de Lyon, des dizaines de travailleurs en CDD dans les collèges et les lycées, enseignants, secrétaires, agents de laboratoires ou psychologues de l’éducation, ont appris autour du 9 décembre que leur contrat prenait fin.

Sous prétexte que le budget 2024 était épuisé, l’État avait décidé de leur voler au moins deux semaines de salaire.

Dans différents établissements, le personnel s’est mobilisé avec le soutien des syndicats pour dénoncer cette situation, par des envois de courrier, des pétitions largement signées, ou en débrayant, comme ce fut le cas dans un collège de Rillieux-la-Pape, où la mise au chômage forcé de la professeure documentaliste allait provoquer la fermeture du CDI pendant deux semaines, privant les élèves de ce quartier populaire d’un lieu paisible pour lire.

Plusieurs articles dans les médias se sont fait l’écho de cette situation. Dans une période où la ministre démissionnaire de l’Éducation nationale veut obliger les professeurs à suivre les formations sur leur temps libre ou à remplacer leurs collègues absents en plus de leur temps de travail, sous prétexte de ne pas priver les élèves d’heures de cours, cette suppression d’heures pour faire des économies de bouts de chandelle faisait mauvais genre.

Finalement, vendredi 13 décembre, visiblement après intervention du ministère, les responsables du rectorat de Lyon ont annoncé la prolongation de tous les contrats d’enseignant. Il est inadmissible qu’il n’en soit pas de même pour les autres membres du personnel.

Partager