Le ministre délégué aux Comptes publics, Gabriel Attal, a présenté son plan de lutte contre la prétendue fraude sociale. Comme bien d’autres avant lui, il prétend cibler pêle-mêle ceux qui toucheraient des allocations sans y avoir droit, ceux qui feraient du « tourisme de santé », les retraités vivant à l’étranger… En résumé, ce sont les plus pauvres et les immigrés qui sont pointés du doigt.
Cette démagogie de bas étage est destinée à diviser les travailleurs, et à faire diversion pendant que les capitalistes touchent, eux, des milliards tout à fait légalement, sans avoir rien à justifier.