Myriam Rahalia : « On n’a pas d’illusions à vendre aux travailleurs »09/06/20222022Presse/medias/articlepresse/images/2022/06/B9731094191Z.1_20220601153311_000GM3KIU6MP.1-0.jpg.420x236_q85_box-0%2C0%2C1350%2C759_crop_detail.jpg

Article de presse

2ème circonscription de Savoie

Myriam Rahalia : « On n’a pas d’illusions à vendre aux travailleurs »

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La jeune femme de 25 ans revendique un programme de lutte et de combat.

La jeune élue de Lutte Ouvrière n’habite pas le territoire, mais Grenoble. Myrima Rahalia estime que les revendications pour les travailleurs qu’elle défend sont valables partout.

Vous vous présentez pour les élections législatives dans la 2e circonscription sous la bannière de Lutte ouvrière. Quel est votre programme ?

Myriam Rahalia : Nous ne faisons pas de promesses. On n’a pas d’illusions à vendre aux travailleurs. On propose un programme de lutte et de combat. On pense que toutes nos revendications on ne les obtiendra qu’en se battant.

Pouvez-vous quand même nous détailler votre projet ?

Nos revendications principales, c’est ce dont ont besoin les travailleurs. Aujourd’hui avec la flambée des prix, on ne peut pas vivre avec moins de 2000 euros nets par mois. Cela vaut pour tous les salaires et toutes les pensions. Une autre mesure est l’indexation des salaires sur les prix face à l’inflation.Une autre préoccupation, c’est l’emploi : répartir le travail entre tous et avoir aucun chômage.

Quelles sont vos initiatives en lien avec la réalité locale de la circonscription ?

Notre revendication, c’est de répartir le travail entre tous et de lever le secret des affaires. Une société comme Ferropem a fait des bénéfices record et licencie. Il faut contrôler ce que font les grosses entreprises. Les patrons font ce qu’ils veulent. Ce serai aux travailleurs de décider.

Si vous êtes élue, comment allez vous travailler avec le local ?

Je ne serai pas élue. Si je le suis, ça veut dire qu’on vit une période révolutionnaire. On propose une politique de lutte. Ce que l’on veut c’est organiser une opposition ouvrière, que les travailleurs dirigent la société. Ce n’est pas moi qui vais faire des choses à la place des travailleurs.

Comment allez-vous faire compagne dans la 2e circonscription ?

On milite régulièrement en Savoie pour rencontrer des travailleurs. On a des liens avec quelques travailleurs sur place. Comme ces derniers ne voulaient pas forcément se présenter, je les représente.

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