4e circonscription : Lutte ouvrière investit Isabelle Marchal03/06/20222022Presse/medias/articlepresse/images/2022/06/isabelle-marchal-la-candidate-lutte-ouvriere-sur-la-quatrieme-circonscription-de-cote-d-or-accompagnee-de-son-suppleant-michel-denizot-photo-dr-1652454366.jpg.420x236_q85_box-0%2C50%2C1600%2C950_crop_detail.jpg

Article de presse

Elections législatives - Côte d'Or

4e circonscription : Lutte ouvrière investit Isabelle Marchal

Illustration - 4e circonscription : Lutte ouvrière investit Isabelle Marchal
C‘est Isabelle Marchal qui va représenter Lutte ouvrière aux prochaines législatives sur la quatrième circonscription de Côte-d’Or. Un visage bien connu à Montbard notamment, où la candidate avait tenté sa chance aux dernières municipales. Lutte ouvrière n‘a pas attendu les résultats des élections présidentielles pour décider de se lancer dans la bataille des législatives. « C’est important d’être présent, cela fait partie de nos traditions », souligne Isabelle Marchal. À 56 ans, cette habitante de Dijon, qui travaille dans une usine d’emballage alimentaire de la région dijonnaise, et qui a également des attaches à Montbard, défendra donc les couleurs de son parti sur la quatrième circonscription de Côte-d’Or. Déjà candidate aux municipales dans la cité de Buffon en 2014 , puis en 2020 , et aux législatives en 2012, dans le département voisin du Jura , elle avoue ne pas être une professionnelle de la politique, « comme bon nombre de candidats de Lutte ouvrière », mais elle se dit déterminée à faire entendre les idées et les valeurs de son parti. « Être à contre-courant n’empêche pas d’avancer » « Même si nous sommes conscients d‘être minoritaires, on existe ! On peut, je pense, être à contre-courant et avancer quand même. On se doit d’être là pour défendre nos idéaux, pour redonner confiance et montrer que ce sont les travailleurs qui ont les moyens de changer cette société qui devient complètement folle. Ils ont cette force dont ils ne sont pas conscients. Les élections, c’est le moyen de s’exprimer, de se battre… C’est à moi, candidate, de leur rappeler qu’ils peuvent faire évoluer cette situation de crise qui inquiète tout le monde, et à tous les niveaux (économique, environnemental…) », souligne Isabelle Marchal. « Leur voix, c’est leur force » « Je reste convaincue qu’il faut renouer avec les idées du mouvement ouvrier et avec le communisme révolutionnaire. C’est tout le sens de ma candidature ; celui de donner la possibilité aux travailleurs de s’exprimer et de donner leurs points de vue », insiste-t-elle. L’abstention ? « Oui, je comprendrais qu’il y en ait, car les gens se sentent un peu perdus, dégoûtés même par les institutions et les partis politiques. Ils s’inquiètent pour leur avenir, mais ils doivent bien comprendre que leur voix, c’est leur force. » Et si Isabelle Marchal sait que Lutte ouvrière dispose déjà d’un solide groupe sur la quatrième circonscription, notamment sur Montbard, sur lequel elle peut s’appuyer pour cette campagne, elle sait aussi que des actions en porte-à-porte sont nécessaires « pour pouvoir discuter et échanger avec les gens. À un mois du scrutin, c’est important », conclut-elle Michel Denizot sera son suppléant Il était candidat sur la quatrième circonscription de Côte-d’Or aux législatives en 2017. Mais cinq ans plus tard, c’est bien en tant que suppléant que Michel Denizot reprend du service. Ce facteur à la retraite de 65 ans, originaire du Châtillonnais, qui a longtemps travaillé en région parisienne et à Dijon, va donc accompagner Isabelle Marchal dans cette course à la députation. « Avec Michel, on se connaît depuis longtemps, mais c’est la première fois que l’on fera équipe tous les deux », souligne la candidate. Pour rappel, Michel Denizot avait obtenu 282 voix, soit 0, 77 % des suffrages exprimés lors des dernières élections législatives ; un score insuffisant pour se hisser au second tour. 

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