Déclaration de Sylvain Demay31/05/20202020Communiqués/static/common/img/contenu-min.jpg

Communiqué

Conseil municipal de Chaumont

Déclaration de Sylvain Demay

Je me présente à la fonction de maire comme les 279 électeurs qui ont voté pour la liste « Lutte ouvrière – Faire entendre le camp des travailleurs » en ont exprimé le souhait et auxquels j’exprime nos remerciements.

La vraie démocratie consisterait pour nous les travailleurs à avoir un contrôle direct, un droit de regard sur les choix, les orientations et toutes les décisions qui ont un impact sur nos vies. Le conseil municipal a bien peu de pouvoir, mais il est pourtant, lui aussi, hors de ce contrôle direct.

Avec la pandémie, chacun a pu se rendre compte des défaillances à tous les niveaux du fait d’une politique criminelle contre la santé publique qui s’est concrétisée pendant des années, ici comme ailleurs, par la fermeture de services comme la réanimation, de lits, par des suppressions de postes et jusqu’à économiser sur les masques.

Cette crise du coronavirus a levé un peu plus le voile sur la folie de cette organisation économique et sociale dirigée par la grande bourgeoisie avec la complicité de ceux qui depuis des années sont à la tête de l’État.

La crise sanitaire a aggravé brutalement la crise économique. Des milliers de travailleurs, à Chaumont où ailleurs, se retrouvent dans la plus grande précarité. L’aide alimentaire explose. Des vagues de licenciements sont programmées à Renault, dans l’aéronautique, dans le secteur touristique et bien d’autres. C’est une véritable guerre déclarée au monde du travail.

Aujourd'hui, nous payons pour un système où les intérêts des capitalistes passent toujours avant ceux des exploités et de la collectivité. Nous payons la politique de dirigeants soumis aux lois du marché, du profit, serviles aux intérêts de cette grande bourgeoisie prête à étrangler le monde du travail.

Nous sommes convaincus que les travailleuses et les travailleurs ont la force collective de transformer la société. C’est ce camp, celui des travailleurs que j’entends représenter dans cette assemblée.

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