Jean-Marie Le Pen : mort d'un ennemi des travailleurs07/01/20252025Brèves/medias/breve/images/2025/01/LePen2.jpg.420x236_q85_box-0%2C2%2C1195%2C675_crop_detail.jpg

Brève

Jean-Marie Le Pen

mort d'un ennemi des travailleurs

Illustration - mort d'un ennemi des travailleurs

De l’héritage pétainiste à celui de l’Algérie française, lors de ses multiples candidatures aux élections, Jean-Marie Le Pen a incarné l'extrême droite raciste, antisémite et anti-ouvrière pendant plus de cinquante ans.

Malgré l’ostracisme dont il a fait l’objet, Le Pen appartenait au monde des serviteurs de la bourgeoisie. Lui-même était un millionnaire à la tête d’une fortune acquise grâce à l’héritage des ciments Lambert, dont le château à Saint-Cloud où sa fille Marine Le Pen a grandi.

S’il a été un tortionnaire aux mœurs de soudard que la plupart des politiciens traditionnels de la bourgeoisie jugeaient peu fréquentable, il leur doit ses succès politiques. Le Front national, qu’il a fondé, a prospéré sur le désarroi engendré par les reniements et les trahisons de la gauche à chaque fois qu’elle a été au pouvoir, par le discrédit de tous les gouvernements qui se sont succédé et qui, incapables de régler le problème des bas salaires et du chômage, ont tous repris les uns après les autres la démagogie xénophobe et anti-immigrés du FN. 

Le Pen est mort, mais cette démagogie haineuse continue de prospérer, portée par ses héritiers génétiques ou politiques. Il est vital de la combattre, car en divisant les travailleurs, elle vise à les empêcher de se défendre contre les attaques patronales et, au-delà, d’offrir un autre avenir à toute la société en mettant à bas le capitalisme.

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