Touche pas à mon pote !

Les journalistes de la Provence ont fait grève et obtenu la réintégration de leur directeur de rédaction qui avait été mis à pied. Rodolphe Saadé, le patron de la CMA-CGM, qui est en train de se construire un empire médiatique dont la Provence fait partie, n’a pas supporté le titre du journal au lendemain du passage de son ami Macron à Marseille, à la Castellane.

Cette Une : « lui, il est parti, et nous on est toujours là », c’est pourtant la vérité. Une fois le show médiatique et sécuritaire terminé, les habitants restent dans leur cité délabrée, avec le chômage, le manque de transports en commun et des dealers qui prospèrent sur la misère.

En achetant la Provence, Saadé avait promis que la liberté de presse serait respectée, mais c’est bien connu, les affaires et les copains d’abord.