Brève
Mayotte - Profiteur de crise… à bonne école
La société SGTM – Maria Galanta qui assure la liaison maritime entre Mayotte et les autres îles des Comores a décidé, elle aussi, de profiter de Chido. Alors qu’en temps normal, elle fait déjà les poches des travailleurs qui veulent rentrer voir leurs proches en facturant 365€ l’aller-retour Mayotte-Anjouan, elle a encore aggravé la situation après le cyclone. La liaison a été interrompue pendant plusieurs jours après Chido. À la reprise, les clients ont découvert qu’ils ne seraient remboursés que 219€ s’ils annulaient leur voyage, perdant ainsi près de 150€ ! Et s’ils demandaient à le reporter, il fallait même débourser 75€ de plus. Début janvier, des clients excédés par ce racket ont protesté devant les bureaux de la SGTM qui leur a alors envoyé la police.
Le petit margoulin Labourdère, patron de la SGTM, a bien appris la leçon du capitalisme. Il faut dire qu’à Mayotte, entre Colas, Vinci, CMA CGM, Sodifram, Hayot … qui se remplissent allègrement les poches avec le cyclone, il avait de quoi prendre exemple sur des gros requins.