Ça mérite des claques !

Chez Neel, nous sommes au chômage partiel depuis quatre mois maintenant, comme les travailleurs de beaucoup d’autres entreprises de la branche. Ceux qui viennent travailler le font dans une désorganisation complète, d’autant que l’endettement du patron ne lui permet plus, paraît-il, d’acheter même suffisamment de colle spéciale bateaux ! Au cours de la dernière réunion il a passé les bornes : d’abord en demandant aux deux seuls ouvriers au travail d’accélérer pour livrer plus vite un bateau alors qu’il dort depuis trois mois et que des pièces manquent toujours… Ensuite, cerise sur le gâteau, il s’est étonné que des travailleurs se plaignent de difficultés financières à cause de pertes de salaire de l’ordre de 500 €. Il a même été jusqu’à demander à la DRH de réaliser un sondage pour voir si les travailleurs restés à la maison avaient eux aussi des difficultés financières. Bêtise ou cynisme ?

On s’est bien moqué de lui mais on aurait bien aussi ouvert la boîte à gifles !