Brève
Orpaillage illégal
partie intégrante du capitalisme
La préfecture de Guyane a présenté ses chiffres de « la lutte contre l’orpaillage illégal » : 47 sites démantelé, une perte de plus de 1,5 millions d’euros pour les contrebandiers.
Mais dans le même temps la préfecture explique que l’orpaillage illégal est reparti sur plus de 400 sites en Guyane. Cela relativise les chiffres des « succès »...
En vérité, toutes ces opérations policières sont inutiles. C'est la misère au Suriname et au Brésil qui poussent des travailleurs pauvres à venir en Guyane travailler, bien souvent à mains nues, et pour le compte de mafias. Sans compter que les orpailleurs officiellement reconnus ne sont souvent pas bien loin.
Et pour savoir exactement ce qu’il en est, il faudrait lever le secret commercial et le secret bancaire.
Toute cette misère, et toute la pollution qui l’accompagne, découle directement du fonctionnement capitaliste de la société.
Il est urgent de la renverser !