Brève
Ostwald
La grève continue à Novares
Depuis le mardi 19 novembre, les travailleurs de Novares à Ostwald, près de Strasbourg, sont en grève. La direction avait depuis un moment l’intention de fermer le site. Les travailleurs ont compris que la fermeture était proche lorsque tous les intérimaires ont été jetés.
Les 122 travailleurs qui ont engagé le bras de fer avec Novares et Stellantis, le donneur d'ordre, pour partir dignement ont en moyenne 54 ans. Ils ont raison d’exiger leur dû minimum, qu’ils ont fixé à 2 500 euros net d’indemnité supra-légale par année d’ancienneté. Lorsque Tavares quitte le groupe, les actionnaires le laissent partir avec des dizaines de millions tandis que les travailleurs sont laissés avec le minimum.
La production est complètement à l’arrêt. Les travailleurs sont fiers de faire vivre autrement ces ateliers vides en organisant des couscous ou d’autres moments collectifs au service de leur combat. Ils se relaient par équipe pour tenir leur piquet de grève, soutenus au klaxon par de nombreux automobilistes. Les grévistes s’adressent aussi aux travailleurs de Stellantis ou de leur groupe comme ceux de l’usine Novares de Sainte-Marguerite dans les Vosges. En cette période de licenciements massifs, leur exemple peut servir à tous les travailleurs qui auront besoin de préparer la contre offensive.