RATP Bus : Dans la filialisation, rien n'est bon10/11/20242024Brèves/medias/breve/images/2024/11/50494048172_1b6a0cda79_b.jpg.420x236_q85_box-0%2C53%2C1024%2C630_crop_detail.jpg

Brève

RATP Bus

Dans la filialisation, rien n'est bon

Illustration - Dans la filialisation, rien n'est bon

Il y a la propagande rassurante de la direction sur ses filiales, et il y a les faits : écroulement du réseau à Saclay (91) et mise en demeure de RATP
CAP par IdFM, grèves massives à Wissous, Laval, Brest, Quimperlé… en réaction aux attaques contre les salaires et les conditions de travail. Pour la RATP, l’ouverture à la concurrence n’est pas une menace : c’est tout bénéf !

RATP CAP : CAP sur l'exploitation

Des premiers lots ouverts à la concurrence, deux vont à RATP CAP et un à Keolis. La direction laisse croire que, si la RATP l’emporte, rien ne change pour nous… Rien de plus faux : si elle crée une filiale pour chaque lot, c’est avec l’espoir d’aller le plus loin possible à chaque fois dans les économies sur notre dos.

RATP CAP : Capable du pire 

Pour le 1er contrat, 75 % du salaire mensuel est garanti, avec une compensation dans l’année pour atteindre notre salaire actuel. Dans les lots attribués, Keolis versera 100 % du salaire mensuel, mais pas RATP CAP. Ne comptons pas sur elle pour nos salaires et nos conditions de travail. Il faudra les défendre nous-même !

Garantie (de baisse) de salaire 

On nous jure que notre salaire ne baissera pas au 1er contrat. Mais, au-delà du « salaire » qu’en sera-t-il du complément familial ou des primes ?
Les cotisations chômage (4 %) seront-elles prélevées de la paie des anciens statutaires ? Le « sac à dos social » d’IdFM, vanté par la RATP pour nous endormir, est un panier percé 

(extrait du bulletin LO)

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