Patients en danger

Le 14, 15, 16 novembre il n’y a pas eu d’urgences assurées à la Polyclinique de Saint-Jean-de-Luz. Et ça fait des mois que ça se répète. La direction a expliqué que c’est à cause d’un manque de personnel.

En réalité, pour rendre les urgences rentables comme le réclament les actionnaires, il a été décidé que le service ne fonctionnerait plus qu’avec un seul médecin urgentiste en journée au lieu de deux. Pas étonnant dans ces conditions de travail dégradées et avec une pression mise sur les soignants que la clinique ne reçoive pas de candidatures mais au contraire enregistre les démissions.

Confier les urgences en délégation de service public à une clinique privée avait été présenté à la fin des années 90 comme une solution pour pallier les insuffisances de l’hôpital public. On voit qu’en réalité, dans le public comme dans le privé, la santé de la population ne compte que si elle rapporte.

Résultat ceux qui ont besoin des urgences sont priés de faire le 15.