Urgences de Saint-Jean-de-Luz : Le privé compte sur les fonds publics05/03/20252025Brèves/medias/breve/images/2025/03/Capture_decran_2025-03-05_a_20.38.31.png.420x236_q85_box-17%2C0%2C1182%2C656_crop_detail.png

Brève

Urgences de Saint-Jean-de-Luz

Le privé compte sur les fonds publics

Illustration - Le privé compte sur les fonds publics

Une manifestation a été organisée vendredi 28 février devant la polyclinique de Saint-Jean-de-Luz pour protester contre les fermetures des urgences qui se sont multipliées ces derniers mois, obligeant les patients à se rendre aux urgences de Bayonne, ce qui, pour ceux qui viennent du sud de Saint-Jean-de-Luz, est à bien plus d'une demi-heure de trajet, la norme.

Mais ce n'est pas la position de l’Agence régionale de santé (ARS) qui a été chargée de procéder à l’audit financier de la situation des urgences de Saint-Jean-de-Luz. Ses conclusions, très attendues par les élus locaux, ont déjà été reçues par la direction de la polyclinique avant d’être rendues publiques. Ce qui est inquiétant, c’est que la direction s’en est déclarée satisfaite.

Ainsi, elle se réjouit de ce que sa proposition d’organiser les urgences sur la base d’un seul médecin de jour comme de nuit, quand il y en avait 12, serait validée par l’ARS.

De même, elle envisage, avec bonheur, que les urgentistes du Centre Hospitalier de la Côte Basque à Bayonne, déjà débordé, puissent pallier les insuffisances de Saint Jean de Luz.

Enfin, elle est optimiste sur la possibilité de faire revoir à la hausse le subventionnement et les dotations que lui verse l’ARS au titre de la délégation du service public, qu’elle juge insuffisants.

Pour l’Etat et les gouvernements successifs, le public, ça coûte cher, et le privé, c’est efficace. Alors les élus locaux risquent d’être déçus par l’ARS, véritable préfecture de la santé.

Il vaut mieux que la population compte sur sa propre détermination pour faire cesser cette situation inacceptable.

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