Encore un plan de licenciements chez F2J Japy, ex Peugeot

40 emplois doivent être supprimés sur le site de Valentigney de F2J Japy, soit 40% de l’effectif. Il ne reste plus en effet que 102 travailleurs dans cette usine qui fabrique des boîtes de vitesse, principalement pour Stellantis. L’usine, qui s’appelait encore Peugeot Japy il y a quelques années, comptait au début des années 2000 plus de 620 employés.

Ce nombre a fondu au fil du temps, ou plutôt au fil des mises en redressement judiciaire et des plans de licenciements. En 2018, c’est le groupe Farinia qui se portait acquéreur, l’effectif n'était plus alors que de 316 salariés, puis deux ans plus tard, elle est rachetée par F2J, avec 93 nouveaux licenciements à la clé, le groupe jurant la main sur le cœur qu’il n’y aurait plus de nouvelles suppressions d’emplois.

 En 2021, l’état lui accordait une subvention de 800 000 euros au titre du plan France Relance, et pour ne pas être en reste, la région rajoutait 200 000 euros supplémentaires, juste avant que F2J ne supprime encore 33 emplois sur les 135 restants.

Menteurs comme des arracheurs de dents, gavés de profits, et fabricants de chômeurs, les familles Peugeot, Japy et autres repreneurs sont bien à l’image de ce monde capitaliste.