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Dans les entreprises
Valéo (Limoges)
83 emplois menacés : la lutte contre les licenciements est celle de tous les travailleurs !
Après avoir laissé les travailleurs dans l’incertitude, la Direction de Valéo a annoncé la suppression de 868 emplois sur ses 8 sites français et plusieurs centaines en Allemagne, République Tchèque et Pologne. L’usine de La Suze sur Sarthe va être fermée et plusieurs autres sont aussi menacées.
A Limoges aussi le couperet est tombé : 83 suppressions de postes sur les 216 que compte l’entreprise dont 30 dans les ateliers et 53 dans les bureaux. En ce qui concerne les ateliers la direction avait signé un accord d’activité partielle de longue durée qui l’empêcherait de licencier, alors elle compte obtenir des départs volontaires !
Les prétextes mis en avant par Valéo, c’est « une forte baisse des commandes due à l'explosion du marché de la voiture électrique et au développement des boîtes automatiques ». En réalité ce que les travailleurs payent, ceux de Valéo comme ceux de Stellantis ou de Michelin, c’est la guerre économique féroce que se livrent les trusts automobiles et les équipementiers. Pour s’emparer des marchés des concurrents, ils cherchent sans cesse à augmenter la productivité en diminuant le nombre de travailleurs et en surexploitant ceux qui restent !
A Valéo La Suze, à Michelin Cholet et dans d’autres entreprises des travailleurs ont commencé la lutte. Le combat contre les licenciements et les fermetures d’entreprises doit être le combat de tous les Valéo, de tous ceux de l’industrie automobile et au-delà de tous les travailleurs menacés de perdre leur gagne-pain !