Après les annonces officielles de licenciements, la lutte s'organise

Depuis cet été, tous les travailleurs savent qu’il y aura des licenciements mais la direction de groupe Valeo (dont l’un des principaux actionnaires est Dassault) mentait sur l’ampleur de l’attaque. Le 27 novembre dernier, la direction a fini par annoncer la fermeture du site de Suze-sur-Sarthe et 238 licenciements sur le site de Saint-Quentin-Fallavier en 2025. Une seule ligne de production serait conservée avec environ 80 travailleurs.

La veille de ces annonces, la direction a sanctionné des militants syndicaux. Elle voulait ainsi intimider les travailleurs, qui ont répondu en débrayant le jour même afin de les soutenir. À l’appel de la CGT, de la CAT et de Sud, les salariés réunis en assemblée générale devant le site ce lundi ont décidé de se mettre en grève jeudi 12 décembre, journée nationale de mobilisation contre les licenciements. Alors que la saignée de licenciements touche toutes les entreprises, il est vital de trouver le moyen de réagir tous ensemble, contre ces capitalistes riches à milliards qui veulent toujours davantage de profits.