La voix de son maître12/03/20252025Journal/medias/journalnumero/images/2025/03/une_2954-c.jpg.445x577_q85_box-0%2C7%2C1262%2C1644_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

La voix de son maître

« On aimerait que toutes les entreprises qui font des plans sociaux aujourd’hui fassent le même effort» [que Michelin]. Voilà les paroles prononcées par Astrid Panosyan-Bouvet, la ministre chargée du Travail et de l’Emploi, devant le Sénat le 5 mars, au moment même où s’achevaient les « négociations ».

Reprenant tels quels les chiffres fournis par la direction, elle a assuré que Michelin allait dépenser 300 millions pour assurer la reconversion professionnelle des licenciés, pour qu’à chaque emploi détruit corresponde un emploi créé. Comme si cela ne suffisait pas, elle a repris à son compte les propos du DG Florent Menegaux sur les problèmes de compétitivité de Michelin – ce qui revient à justifier les fermetures d’usines.

Pour ceux qui douteraient que l’État est au service du grand patronat, c’est une vraie leçon de choses !

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