Lundi 18 novembre, les agriculteurs ont repris le chemin de la mobilisation. Ils ont le grand mérite de ne pas se laisser faire. Et quand ça ne va pas, ils passent à l’action. Cette combativité doit inspirer tous les travailleurs.
Car si beaucoup de petits et moyens agriculteurs sont maltraités, que dire des dizaines de milliers de salariés de l’automobile, de la chimie, de la sidérurgie et de la grande distribution qui risquent de se retrouver sans gagne-pain ? Que dire des millions d’ouvriers, d’employés, de précaires forcés de se priver parce que des produits alimentaires de base restent hors de prix et que les salaires n’ont pas suivi l’inflation ?